En tant qu’animateur, nous avons besoin d’être en confiance.

La confiance en soi joue un rôle important pour que l’animateur que tu es se sente à l’aise.

Être confiant, c’est être rassuré, serein, tranquille, sur de ses choix, de ce qu’on dit et de la réaction des participants.

Quand on manque de confiance en soi, on se pose des questions :

  • Est-ce que je sais ce que je fais ?
  • Suis-je en train de dire des bêtises ?
  • Les participants vont-ils me respecter ?
  • Suis-je un bon animateur ?

C’est un sujet qui revient souvent et sur lequel on me pose beaucoup de questions.

Dans cet article, je vais te donner quelques clés pour comprendre et renforcer la ta confiance en toi-même.

Qu’est-ce que la confiance en soi ?

A ne pas confondre avec l’estime de soi, qui est un autre volet, encore plus profond.

L’estime de soi, c’est la capacité de se dire : je suis bien.

Si tu te surprends souvent en train de te dire “je suis nul-le“, “je suis un incapable“, “je suis le pire…“, c’est que t’as des soucis “d’estime“. Je te conseille de lire sur ce sujet ou de te faire accompagner par un professionnel.

La confiance en soi par contre, c’est la capacité de se dire : je sais ce que je fais.

Un manque de confiance se traduit par les questions que je t’ai énuméré plus haut.

Elles renvoient à des “doutes“. On n’est pas surs de nos propres compétences et capacités, donc on se remet en cause.

La confiance en soi est littéralement le fait de se faire confiance.

Être capable de dire : si j’ai besoin d’aide, je peux à tout moment faire appel à une personne en qui j’ai entièrement confiance : moi.

Je sais que cette personne (moi) est capable de :

  • Être disponible
  • Me rassurer
  • Trouver des solutions

On a tous des personnes autour de nous en qui nous avons cette confiance aveugle, alors pourquoi ne pas accorder cette même confiance à la personne avec qui on passe le plus de temps au monde : soi-même ?

Outil 1 : faire un bilan de compétences

Qu’est-ce que tu es sensé faire en tant qu’animateur ?

Fais une liste de toutes les “fonctions” d’un animateur et pose toi la question en toute objectivité : qu’est-ce que je suis capable de faire ?

Tu seras déjà surpris par la grande quantité des compétences que tu maîtrises.

Et le reste ? Là où tu as des lacunes ?

Tu vas te fixer comme objectif de les améliorer et te rappeler constamment que tu es “un chantier en progression“.

Savoir qu’on est en train de faire les efforts nécessaires pour s’améliorer est déjà plus rassurant et redonne beaucoup de confiance en soi.

Outil 2 : faire une liste d’accomplissements

Nous avons tendance à observer davantage les manques et les lacunes. A nous focaliser sur ce qui ne marche pas.

J’ai croisé beaucoup d’animateurs qui, avant chaque atelier, me disent “je suis sur-e que je vais tout foirer”.

Après, l’atelier se déroule dans d’excellentes conditions. Les participants les remercient et les félicitent.

Une semaine plus tard, rebelote : “je vais tout foirer !

Comment peux-t-on en toute objectivité déclarer “tout foirer” alors que nous avons un taux de réussite plutôt élevé ?

D’où la nécessité de prendre conscience de notre taux de réussite.

Prend une feuille de papier et fais la liste de tous les ateliers/formations/réunions que tu as déjà animés (à l’arrache)

Devant chacun d’eux, note : super, bon, moyen, mauvais

Je n’ai pas besoin de vérifier tes résultats, je sais que tu auras des majorités de “super” et de “bon“.

Comment je le sais ?

Parce que si tu avais eu beaucoup de “moyen” et de “mauvais”, tu aurais abandonné l’animation depuis longtemps 😉

L’autre chose que tu peux faire, c’est de faire un top 10, ou un top 5 de tes plus grandes réussites en terme d’animation

Cet atelier ou les gens t’ont applaudi, cette réunion qui n’a duré que 45 minutes, cette formation ou tu as été inondé de gratitudes

Cette liste est à consulter mentalement à chaque fois ou tu as des doutes.

Le fait de se rappeler ses succès permet de confirmer, en toute objectivité que tu es bel et bien capable “d’assurer”.

Outil 3 : bien se préparer

Tu es face à un nouveau type d’audience ? Tu vas traiter un sujet que tu ne maîtrises pas ?

Mise sur la préparation.

Potasse bien ton sujet, prends le temps de bien connaître ton groupe, bref, soit blindé !

Je parle ici de la préparation en deux temps.

D’abord, bien avant l’atelier : faire des recherches, anticiper sur les supports, se renseigner sur le groupe et ses composantes…etc.

On te demande d’animer une réunion pour des chefs d’entreprises ? Identifie un chef d’entreprise dans ton entourage et pose lui quelques questions : qu’est-ce qu’il attend d’un animateur ? qu’est-ce qui peut l’énerver ? ou au contraire lui faire plaisir ?

Ensuite, il faut préparer l’atelier lui-même le jour J : sondage d’audience, brise-glace, présentations, attentes…

L’information est la source ton pouvoir. Plus tu as des données, plus tu seras tranquille sur les choix que tu vas faire.

Outil 4 : retravaille tes pensées

Dans l’une de mes newsletter, je t’ai parlé du modèle de Brooke Castillo.

Très souvent, ton manque de confiance en toi-même est le fruit des pensées qui flottent dans ta tête.

Je suis nul” n’est pas un fait, c’est une pensée.

Tu n’as aucun moyen objectif de démontrer que tu es “nul” ou que “les participants vont me bouffer“.

Par contre : “je ne maîtrise pas entièrement mon sujet” ou “je ne connais pas ce groupe” sont des circonstances.

Et une fois que tu apprends à faire la distinction entre circonstance et pensée, tu es capable de changer ta réalité.

Je ne maîtrise pas entièrement mon sujet” est un fait. Au lieu de traduire ça en “je suis nul”, je vais plutôt opter pour “Je pense que si j’anime sur ce sujet, je risque d’être en difficulté

Ceci génère une émotion motivante : l’envie de s’améliorer, de faire des recherches, de mieux se préparer.

Plutôt que de générer de l’abattement, du découragement et de la peur.

Joue avec le modèle de Brooke pour identifier les pensées qui t’empêche de gagner en confiance et tu verras déjà des changements drastiques.

Le modèle peut s’appliquer dans l’absolu, sur des pensées que tu as régulièrement, ou alors dans le tas, dans des situations spécifiques.

Par exemple, juste avant de commencer ton animation, dés que tu es pris de doutes, cherche la pensée qui provoque ces doutes et dis toi : comment puis-je changer cette pensée ?

L’important c’est d’agir

Un manque de confiance en soi s’auto-alimente avec l’inaction.

Plus tu restes dans le doute, plus tu renforces cette perception que tu as de toi-même.

Il faut agir ! Tester, tenter, expérimenter, sortir de sa zone de confort !

Prends l’engagement de tester au moins l’un des quatre outils que je viens de te proposer.

Et tu sais ce qui est encore plus génial avec ce que je viens de te donner ? ça s’applique sur tout !

Je n’utilise pas ces astuces uniquement pour être un Super Animateur, mais aussi pour être un bon manager, un chef d’entreprise, un meilleur sportif… etc.


J’espère que cet article t’auras plu et surtout, aidé. Si c’est le cas, je t’invite à le partager car il pourra aider d’autres personnes.

Je t’invite également à en parler davantage lors d’un webinaire ce mercredi à 21h GMT. Abonne-toi à la page Facebook pour ne pas le rater 😉

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1 commentaire

Best Referat · mai 11, 2019 à 12:01

Il s’agit de renverser le questionnement, de remettre en question la croyance selon laquelle c’est le manque de confiance qui empeche d’agir, et d’encourager a sortir de sa zone de confort pour faire grandir sa confiance en soi ! (Alors qu habituellement, on pourrait etre tente-e de prendre le probleme par l autre bout en estimant, par exemple, qu on ne sera jamais capable de parler en public parce qu on manque de confiance en soi).

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